Guinée-Bissau : Les militaires acceptent de rendre le pouvoir aux civils, le calendrier dépend de la CEDEAO

Afriquinfos Editeur
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"Nous sommes en train de travailler conjointement à cet effet avec la CEDEAO, a-t-il ajouté.

"Nous voulons rendre le pouvoir aux civils, mais ça paraît un peu complexe car nous avons besoin de technocrates pour présider aux destinées de ce pays", a-t-il déclaré.

Par conséquent, a-t-affirmé, toutes les forces vives de la nation vont s'employer à ce que la normalité constitutionnelle revienne au pays.

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"Aujourd'hui nous avons déjà réussi à former un gouvernement, et après nous allons nous atteler à la libération des prisonniers dès que les conditions de sécurité seront réunies", a affirmé le porte-parole des militaires.

Carlos Gomes Junior, ancien Premier ministre et président du PAIGC (parti au pouvoir) et Raimundo Pereira, président de la république intérimaire, tous deux arrêtés après le coup d'Etat, " sont bien traités et leurs repas proviennent même de leur maison", a-t-il indiqué le porte-parole..

Selon lui, "il est hors de question que ces derniers ( personnalités) soient rétablis au pouvoir".

Carlos Gomes Junior et Raimundo Pereira, a-t-il expliqué, sont les auteurs de l'accord secret signé entre Bissau et Luanda pour éliminer physiquement les chefs militaires bissau-guinéens.

Les militaires avaient expliqué leur coup de force par l'existence de cet accord qui a permis à 200 militaires angolais de s'établir en Guinée-Bissau pour, selon un accord signé il y a un an, aider à la réforme du secteur des forces armées et de sécurité..

S'agissant de la sanction de l'UA, il a affirmé que c'est l'Angola qui est à l'origine de cette suspension de Bissau à l'Union Africaine.

"L'Angola veut transformer la Guinée-Bissau en une colonie comme elle l'a fait au Congo-Brazzaville", a-t-il déclaré.