Guinée-Bissau : L’ancien parti au pouvoir demande à l’ONU l’envoi d’une force d’intervention

Afriquinfos Editeur
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Cette demande a été formulée par Fernando Mendonça, chargé de Communication de ce parti politique, lors d'une conférence presse tenue à Bissau, lundi 7 mai.

Selon lui, cette force multinationale, qui intégrera des soldats des pays de la communauté lusophone (CPLP), va assurer la sécurité pour le second tour du scrutin présidentiel, mais aussi pour le retour à la normalité constitutionnelle.

Il a, par ailleurs, ajouté que le PAIGC demande à la CEDEAO de bien vouloir revenir sur la décision prise lors de son sommet extraordinaire de jeudi dernier à Dakar, consistant à élire un nouveau bureau dont le président deviendra le président intérimaire de la république.

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L'ancien parti au pouvoir exige au contraire le retour de Raimundo Pereira comme président intérimaire et rejette "toute solution anticonstitutionnelle à la crise", a-t-il martelé.

De son côté, Nelson Sano, vice-président de l'Union des Travailleurs de la Guinée-Bissau (UNTG, affilié au PAIGC), a affirmé que les travailleurs de la fonction publique "ne reconnaîtrons aucun gouvernement qui ne soit issu des urnes, ni ne reprendrons le travail tant que la normalité constitutionnelle n'aura pas été rétablie".

Maria Evarista Sousa, ex-ministre de l'Agriculture, qui a parlé au nom des femmes de la Guinée-Bissau, a lancé un vibrant au Conseil de sécurité "afin qu'il ait pitié des femmes et des enfants de la Guinée-Bissau qui souffrent, car les travailleurs n'ont plus de salaires, les écoles sont fermées et la faim a commencé à gagner le pays avec l'échec de la campagne de commercialisation de la noix de cajou", principale source de revenu des paysans.