Le ministre, qui a demandé aux enseignants de retourner dans les classes pour sauver l'année scolaire en cours, a affirmé que " si cette grève continue jusqu'á la fin de l'année scolaire, celle- ci sera annulée dans certaines écoles publiques".
Les enseignants ont commencé ce mardi une troisième vague de grève générale de 35 jours ouvrables, pour exiger le paiement de quatre mois de salaires en retard.
Selon les deux syndicats d'enseignants, la Banque mondiale qui s'était engagée à payer six mois de salaires (de janvier à juin), avait exigé que tous les enseignants aient un compte bancaire.
Cette formalité a été accomplie par tous les enseignants, mais sur les 8.000 enseignants concernés seulement 3.150 ont perçu leurs salaires", selon les syndicats.
Le ministre de l'Éducation nationale a demandé aux enseignants de patienter pour que l'année scolaire ne soit pas invalidée, expliquant que certaines écoles n'ont travaillé que pendant deux mois, alors que dans des conditions normales, elles devraient travailler durant 9 mois.
Cette nouvelle grève de 35 jours intervient une semaine après la fin de la deuxième vague de grève de 28 jours, alors qu'il reste 37 jours de cours pour que l'année scolaire soit validée, selon le Secrétaire général de la Confédération générale des syndicats indépendants, Filomeno Cabral.
Plus de 70% des élèves bissau-guinéens étudient dans les écoles publiques, selon les données du ministère de l'Éducation.
