"La crise énergétique qui s'est répercutée sur l'approvisionnement en eau et en électricité dans la capitale Bissau et à l'intérieur du pays, est due, a-t-il indiqué, à une rupture du stock de carburant chez les opérateurs économiques locaux."
"Nous nous sommes immédiatement adressés aux opérateurs sénégalais qui mettent du temps à voler à notre secours en raison des difficultés logistiques auxquels ils se trouvent confrontés, notamment en termes de transport des citernes", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, "nous ne disposons plus que d'un seul groupe de 5 Mégawatts, tandis que les deux autres ayant la même capacité sont tombés en panne".
"L'EAGB a besoin au moins de 20 Mégawatts et de 3 mille litres de carburant quotidiennement pour approvisionner régulièrement la ville de Bissau", a-t-il précisé.
Actuellement, a-t-il signalé, l'EAGB ne produit que 6 mégawatts pour approvisionner seulement un tiers de la capitale Bissau, alors qu'il lui faut au moins 11 mégawatts pour satisfaire les besoins énergétiques.
"Cette crise énergétique va, à coup sûr, se répercuter sur une économie déjà en déliquescence depuis le 12 avril dernier, date du coup d'Etat militaire", a-t-il conclu.