La Cour suprême a jusqu'au 15 mars pour valider les candidatures déposées.
Onze des candidats à la présidentielle sont des indépendants alors que les onze autres sont soutenus par des formations politiques.
A la présidentielle, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, principale force politique du pays) présente comme candidat, José Mario Vaz, ancien ministre des Finances du gouvernement déchu de Carlos Gomes Júnior.
Dans la liste des candidats indépendants figurent notamment Paulo Gomes, ancien directeur de la Banque mondiale pour l'Afrique, Nuno Gomes Na Bian (actuel directeur de l'aviation civile soutenu par l'ancien président de la République Kumba Yala), Tcherno Djaló, ex-ministre de l'Éducation et Recteur de l'Université lusophone, Ibraima Sori Djalo, actuel président de l'Assemblée nationale populaire.
Parmi les autres candidats bénéficiant de l'appui d'un parti, on relève notamment les noms de l'homme d'affaires Abel Incada du PRS (deuxième force politique du pays), de la seule femme candidate Antonieta Rosa Gomes du parti du Forum civique, de l'ancien directeur de la Communauté des Pays de langue portugaise, Hélder Vaz, candidat du parti de la Résistance de la Guinée-Bissau Mouvement-Bá-Fata, de António Afonso Té du Parti républicain de l'indépendance pour le développement.
Aux législatives, les principaux partis du pays présentent des candidats : le PAIGC, le Parti de la Rénovation sociale (PRS), le Parti républicain de l'indépendance pour le développement, troisième force politique, le Parti de la Nouvelle démocratique et l'alliance démocratie (AD).
Les élections présidentielle et législatives du 13 avril dont la date a été reportée à trois reprises, devraient mettre fin à la période transition consécutive au coup d'Etat du 12 avril 2012 et permettre à la Guinée-Bissau de retrouver une vie constitutionnelle normale.
