Guinée-Bissau : Attaque de la base aérienne, le gouvernement accuse le Portugal et l’ex-PM

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué publié dimanche soir, le gouvernement indique que cette attaque "s'inscrit dans la stratégie visant à faire revenir Carlos Gomes, vaille que vaille, même au prix des vies humaines, en Guinée-Bissau".

Le texte précise que, "tout s'est passé dans la nuit du 21 octobre lorsqu'un groupe d'individus fortement armés ont essayé de s'emparer de la caserne des para-commandos".

"Les données préliminaires de l'investigation menée à cet effet font état d'une action concertée entre des éléments recrutés dans la zone de Casamance, région sud du Sénégal, où sévit une rébellion indépendantiste, commandés par le capitaine Pansau Ntchama, ex-garde du corps de l'amiral José Zamora Induta, lui-même ex-chef d'état-major des forces armées sous le régime de Carlos Gomes Junior", ajoute le communiqué.

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Il s'agit là, souligne le texte, "d'une tentative de déstabilisation de la situation politique et militaire en Guinée-Bissau en vue de promouvoir l'instabilité de la situation politique actuelle".

Selon le gouvernement, le bilan de cette attaque est de 6 personnes tuées, deux arrestations du côté des assaillants et un blessé dans les rangs des loyalistes.

"En ce moment plusieurs assaillants sont en cavale", indique le communiqué, qui note que les forces de sécurité et de défense de Guinée-Bissau ont réussi à mettre un terme "à cette action préméditée de déstabilisation de l'ordre public et légal avec pour objectif principal de fomenter un fait politique qui va  forcer l'intervention d'une troupe multinationale en Guinée-Bissau".

Le gouvernement annonce enfin qu'une enquête a été ouverte.