Les deux complices sont de nationalité camerounaise et sénégalaise, selon la police judiciaire qui précise que ces présumés trafiquants seraient des maillons d'un important réseau de trafic illégal d'ivoire.
Selon la loi gabonaise, les personnes reconnues coupables de trafic d'ivoire encourent une peine de 3 à 6 mois de prison et d' amende allant de 100.000 à 10 millions de F Cfa.
Le Gabon compte une importante population d'éléphants de forêt estimés à 50.000 individus. Engagé dans une politique de protection de l'environnement, le pays livre depuis le début des années 2000 une lutte sans merci contre les trafiquants d'ivoire.
En 2010, une brigade dite de "la jungle" a été créée pour traquer les braconniers dans les parcs nationaux.
Pour donner un signale fort dans le cadre de cette lutte, le chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a incendié publiquement cinq tonnes d'ivoire issus du braconnage et du commerce illicite.
