Le déficit est dû à la rupture de l'approvisionnement d'une centrale à gaz située à Owendo dans la périphérie de Libreville.
"Une fuite de gaz décelée sur le pipe-line vers l'île perroquet a obligé la société Perenco à interrompre la livraison de gaz", précise le communiqué du ministère lu par son porte-parole, Alex Lewobi Lendindji.
Le gaz provient de la région pétrolifère de Port-Gentil (sud- ouest) et est acheminé vers Libreville par un pipe-line.
Depuis deux jours, plusieurs quartiers de Libreville sont dans le noir.
La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) qui a le monopole de la distribution de l'électricité organise des délestages pour limiter la durée des coupures dans les quartiers concernés.
Selon le ministère de l'énergie, il faut 200 MW d'électricité pour éclairer convenablement la capitale gabonaise. 100 MW proviennent des barrages hydroélectriques, 40 MW de la centrale à gaz d'Owendo.
Le reste est produit par des centrales thermiques.
Le ministère promet un retour à la normale d'ici samedi. Il conseille aux populations d'effectuer des économies d'électricité entre 19 heures et 24 heures.
Les populations sont invitées à ne pas utiliser les appareils nécessitant une grande consommation d'énergie comme les climatiseurs.
Ces mesures concernent aussi les industriels à qui le gouvernement conseille un arrêt momentané de la production aux premières heures de la soirée.
Outre l'énergie, la capitale gabonaise connaît également de graves difficultés d'approvisionnement en eau potable.
De nombreux quartiers sont privés d'eau depuis des mois. Les travaux d'extension du réseau d'adduction d'eau piétinent.
