Gabon : 13 blocs pétroliers feront l’objet des négociations avec le gouvernement

Afriquinfos Editeur
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Le Gabon durant cette opération souhaitait attribuer 43 blocs pétroliers. Mais 13 seulement ont bénéficié des offres intéressantes. Les autres ont été jugées infructueuses. La société Ophir a obtenu à elle seule 4 blocs (A-3, A-4, A-5 et A-6). Trois autres sociétés ont obtenu chacun un bloc. Il s'agit d'Impact (bloc D-14), Marathon (bloc E-12) et Perenco (bloc E- 14). Les autres compagnies ont obtenu des blocs en association avec d'autres opérateurs.

Le couple Repsol et Exxon Mobil a obtenu le bloc E-13. Elenilto et Petronas ont arraché le bloc F-12. Exxon Mobil et Noble ont acquis le bloc C-11. Petronas et ENI ont le bloc F-13. Perenco et Petronas opéreront le bloc F-14. Marathon et Cobalt le bloc G-13.

Les offres sur les autres blocs ont été jugées infructueuses. Ces sociétés « vont être invitées pour entamer des négociations finales avec la commission ministérielle », a indiqué le ministre du Pétrole Etienne Dieudonné Ngoubou qui a présidé la cérémonie de clôture de cette compétition. « Ces négociations stratégiques prendront en compte aussi bien vos propositions techniques que d'autres éléments de nature économiques et stratégiques », a averti le patron du pétrole au Gabon.

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 Fait quasiment insolite, Shell Gabon actuel leader de la production pétrolière au Gabon n'a rien obtenu. La société a soumissionné sur plusieurs blocs. Idem pour Total Gabon, l'opérateur historique du pays. Et pourtant c'est une récente découverte réalisée par Total Gabon en offshore très profond qui a suscitée l'intérêt des autres compagnies dans ce domaine longtemps négligé au Gabon. Durant près d'un siècle, le pétrole au Gabon a toujours été exploité on shore et quasiment sur la côte ou la Zone économique exclusive (ZEE). L'attribution de ces nouveaux blocs est « un nouvel espoir, un nouveau départ pour le domaine pétrolier gabonais », a affirmé le ministre Ngoubou.

Il faut cependant attendre plusieurs années pour prétendre commercialiser l'or noir issue de ces blocs. « Le délai minimum est d'environ 7 ans », a dit le ministre.