Ce marathon commence dès aujourd'hui avec la rencontre Onze Créateurs-Etoile sportive du Sahel (Tunisie) au stade Modibo Kéita. Demain, le Stade malien reçoit le CASA Sport de Sénégal dans le même stade à 17 h.
Auparavant, à 15h00 au stade du 26 Mars, l'US Bougouni sera l’hôte du Recreativo d'Angola. Et le dimanche, 7 avril, le stade Modibo Kéita sera le théâtre de la confrontation entre le Djoliba et Saint George d'Ethiopie.
Il faut souligner que, il y a 3 semaines, les deux représentants du pays en coupe CAF avaient perdu la première manche à l'extérieur. Ainsi, au stade olympique de Sousse (Tunisie) , les Onze Créateurs avaient été défaits 2-1 par l'Etoile sportive. La victoire est donc impérative pour les joueurs de Niaréla, un quartier populaire de la capitale malienne.
Contrairement aux Onze Créateurs, l'US Bougouni est condamnée à l'exploit face au Recreativo Da Caala après sa lourde défaite 4-0 en Angola. Vainqueur de la coupe du Mali 2012, la formation de Bougouni (près de 170 Km au sud de Bamako) est un habitué des exploits. Toutefois, ils sont nombreux les observateurs qui pensent que remonter 4 buts à ce niveau de la compétition est très compliqué.
« Le football ne relève pas d'une science exacte. Les matches peuvent se jouer sur des détails et les réalités diffèrent d'une rencontre à l'autre. A défaut de la qualification qui semble impossible, l'équipe de Bougouni devra surtout montrer un visage meilleur à celui de la manche aller. Autrement dit, quitter la compétition sur une note positive », commente un chroniqueur sportif du quotidien national du pays, l'Essor.
Pour refaire leur retard et espérer se qualifier pour le prochain tour de la ligue des champions, le Djoliba AC doit marquer trois buts sans en encaisser face aux Ethiopiens de Saint- George. En effet, les « Rouges » (couleur du Djoliba) avaient été battus à l'aller par 2-0. Pour le Stade malien en revanche, tous les feux sont au vert après le succès 2-1 à l'aller sur le terrain des Sénégalais de CASA Sports. Une performance à confirmer en évitant de tomber dans le péché d'orgueil ou le complexe de supériorité.
Comme le disent des chroniqueurs sportifs, les clubs maliens ont leur « destin dans les pieds ». Et à eux de jouer crânement leurs chances, maigres fussent-elles, notamment en coupe CAF. Et le public sportif espère que, à défaut de faire du 100 %, il y aura au moins deux clubs pour poursuivre leur chemin.
