Ils ont relevé une similitude dans l'évolution de ces deux équipes. D'abord elles ont été battues sévèrement aux matches- aller par 3-0 respectivement par Vita club de Kinshasa (RDC) en champions league africaine et par le Wydad athlétic club (WAC) du Maroc en coupe CAF et n'ont pu faire qu'un match nul (1-1) aux matches retour à Lomé.
Cependant, ils ont souligné que l'AS Douanes qui a profité du forfait de Mogas 90 du Bénin au tour préliminaire a pu jouer les 16e de finale tandis que Dyto a été éliminé au premier tour.
Certains supporteurs de clubs pensent que les clubs togolais manquent de finisseurs et préparateurs physiques en référence aux occasions de but ratées qui caractérisent les rencontres et aux difficultés que les joueurs éprouvent à finir un match.
S'agissant du match que l'AS Douanes a livré le week-end dernier contre le WAC, le directeur de communication de la Fédération togolaise de football (FTF), Hervé Gagnon a déclaré que « Les Douaniers avaient une obligation de résultat devant leur public et marquer au moins 4 buts sans en encaisser un seul. Mais dominateurs dans le jeu, les Douaniers n'ont pas été adroits devant les buts adverses, ratant bon nombre d'occasions de buts avant d'ouvrir le score à la 38e mn ».
« En deuxième période, les Douaniers toujours maladroits devant les buts ont été rattrapés à la 71e mn par les Marocains qui égalisent mettant à nu leur essoufflement en fin de match», a ajouté un entraîneur de club
Abondant dans le même sens le coach de l'AS Douanes, Gnéni Sebabi a regretté le fait que ses joueurs n'ont pas réussi à concrétiser les nombreuses occasions de buts que son équipe a bénéficiées. « Pour le match-retour, le Wydad n'a pas été plus fort que nous mais la large victoire de l'aller leur permet de continuer », a-t-il confié.
D'autres pensent que pour un football attrayant, les clubs togolais doivent être en mesure de se payer les services des entraîneurs professionnels et non ceux des entraîneurs formés sur le tas. Par conséquent ils estiment que l'Etat togolais doit revoir la subvention qu'il octroie aux clubs s'il veut voir ses équipes s'imposer sur le plan continental ou mondial car les équipes togolaises manquent de sponsors
