Les Zambiens sont au pied du mur. Frais éliminés du Chan 2014 (contre toute attente face au Zimbabwe), les Chipolopolos de la Zambie ont l’obligation de résultat ce vendredi 6 septembre contre le Ghana. Ce duel s’inscrit dans le cadre d’une rencontre décisive comptant pour la dernière journée du 2ème tour des éliminatoires du Mondial 2014.
Engagés dans le groupe D de ce 2ème tour, Ghanéens et Zambiens sont les équipes encore à même de valider leur ticket pour le 3ème tour de ce Mondial. Le Lesotho et le Soudan sont déjà out pour la phase finale de ces éliminatoires. Les Black Stars sont leaders de cette poule avec 12 points, suivis de la Zambie (11 points), Championne d’Afrique en 2012, au Gabon. Les Black Stars partent favoris dans l’optique de ce match, au regard de leur riche effectif qui vient de bénéficier du retour de certains joueurs phares comme Prince Boateng et Dédé Ayew.
Le public zambien supporterait difficilement un nouveau revers en compétition africaine d’une de ses sélections fanion. Samedi dernier, les Zambiens locaux coachés par Hervé Renard avaient déjà perdu, à domicile, un match de qualification qui leur ouvrait pourtant les portes du Chan 2014.
Troisième avec la Zambie du Chan 2011 (1ère édition), H. Renard a donc l’obligation de résultat ce vendredi au Ghana. Sa principale difficulté sera de bâtir une sélection qui gagne. Depuis leur trophée en 2012, les Zambiens peinent à convaincre tactiquement. Ils ne se sont pas remis non plus de leur élimination au premier tour de la Can 2013, alors qu’ils étaient champions sortants.
Le savant mélange entre cadres et jeunes joueurs des Chipolopolos n’est plus productif. Le coach français lui-même a fait savoir qu’il se donnera un temps de réflexion après une éventuelle élimination contre le Ghana. Il n’a pas non plus fermé la porte à une séparation à l’amiable avec ses employeurs. L’évidence, c’est qu’une génération de Zambiens devrait devenir orpheline d’un parrain, d’un grand soutien, en cas de départ "précipité" du technicien français.
(Par Edem Gadegbeku)
