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Le prélat qui réagissait au coup d'Etat militaire du 12 avril, a souligné que de tels événements n'ont rien rapporté au pays dans le passé. « Jamais les causes profondes des crises ne sont réglées et nous ne faisons qu'agir à l'apparition des conflits », a-t-il affirmé, ajoutant que la violence des armes « désorganise les structures de base de la société et se termine par le sacrifice des populations qui souffrent sans savoir pourquoi ».
L'archevêque a lancé un appel à la communauté internationale afin qu'elle continue d'aider la Guinée-Bissau à trouver les solutions les plus appropriées à la situation actuelle, mais aussi la tranquillité et la paix du pays. « Nous lançons un appel pressant en ce moment de grand risque et de grande responsabilité à toute la population, car en effet, nous sommes confrontés à un problème très grave et aux conséquences imprévisibles pour le pays», a-t-il conclu.