Selon le procureur militaire, la comparution de ces militaires marquera le début d'un autre procès de militaires lié à la crise post-électorale de 2010 et 2011, après celui de début octobre qui a vu la convocation devant les juges de plusieurs officiers de l'armée parmi lesquels figurait le général Brunot Dogbo Blé, présenté comme le pilier de l'appareil sécuritaire du régime de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.
A en croire M. Kessy, ce procès post-conflit verra également la comparution de militaires impliqués dans d'autres actes tels que les attaques des camps militaires d'Akouédo (est d'Abidjan) et des exactions sur des populations civiles à Vavoua (centre-ouest).
"Nous allons aussi ouvrir par la suite les dossiers des soldats racketteurs", a également noté le procureur militaire.
Pour celui-ci, ces procès marquent la victoire de l'Etat de droit sur le règne de l'impunité.
"D'ici à mars, nous finirons de gérer tous les dossiers concernant la crise post-électorale", a-t-il conclu.
