Les chefs de département de la Santé des 15 pays membres de la CEDEAO réunis à ce sommet doivent débattre des questions relatives à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière de santé.
La sous région est confrontée à des problèmes liés à la fragilité de son système de santé, qui se mesure à travers le faible accès des populations aux soins de santé.
Le plus souvent pauvre, ces populations ont du mal à se soigner décemment, faute de structures sanitaires adéquates. Les participants à cette assemblée générale devront convenir d'une politique d'harmonisation de leurs systèmes de santé.
Le renforcement de la capacité des ressources humaines des secteurs de la santé de la sous région figure également parmi les défis que se sont fixés les participants à ces travaux.
En marge de ce sommet, le président guinéen a offert vendredi au Palais Sékhoutouréya, un diner aux ministres de la Santé de la CEDEAO.
Au cours de ce diner, Alpha Condé, après avoir "déploré la situation sanitaire provoquée par la crise au Mali et en Guinée Bissau'', a vanté les mérites de médecine traditionnelle en disant que "l'Afrique peut apporter beaucoup de choses en matière de santé pour les populations à travers la médecine traditionnelle.''
A cette occasion, le chef de l'Etat guinéen a demandé aux ministres de la Santé de la CEDEAO "de rétablir la médecine traditionnelle afin que l'Afrique puisse apporter sa pierre à la reforme du système de santé dans le monde".
