Mme Wallström qui a entamé une visite en Côte d'Ivoire entend mener des discussions avec des partenaires dans le pays pour voir comment adresser une réponse à ce problème.
"Il s'agit également pour nous de voir comment lutter contre l'impunité", a-t-elle précisé.
L'experte de l'ONU s'est entretenue dans le courant de la journée avec les responsables de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en vue de "comprendre la situation et de mieux appréhender les défis" avec la mission onusienne.
Margot Wallström compte entreprendre des "échanges directs" avec les victimes des violences sexuelles, et prévoit des voyages sur Bouaké (centre) et Duékoué (ouest).
Plusieurs rencontres avec les membres du gouvernement ivoirien, les organisation non gouvernementales (ONG), et la société civile sont également prévus au cours de son séjour.
"Tous ces entretiens s'inscrivent dans le cadre de mon mandat qui est de lutter contre les violences sexuelles commises contre les femmes en période de conflit", a souligné Mme Wallstrom dont le séjour en terre ivoirienne devra durer une semaine.
A plusieurs occasions, Margot Wallstrom, de nationalité suédoise et en poste depuis 2010, a appelé à ne plus se contenter de réagir aux actes de violences sexuelles après qu'ils ont été commis, mais à en prévenir l'apparition.
Elle a ainsi demandé la "pleine application" de la résolution 1960/2010 du Conseil de sécurité qui réaffirme que la violence sexuelle utilisée comme tactique ou arme de guerre peut exacerber les conflits armés et compromettre le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales.
La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise post- électorale aigüe marquée par plusieurs exactions dont des tueries, des pillages et des violences sexuelles.
