Revue de la presse ivoirienne du 17 novembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN
L'audience de la rentrée solennelle de la Cour suprême s'est déroulée mercredi en présence du président Alassane Ouattara. Le président de la Cour suprême de Côte d'Ivoire, Koné Mamadou, n'a pas voulu faire le bilan de l'exercice écoulé. Il s'est plutôt contenté, en cette période de reconstruction post-crise, d'inviter les magistrats à avoir un comportement exemplaire : "Extirpons de nos rangs les vendeurs de décisions. Soyons des modèles et repères pour les jeunes générations qui n'attendent que cela", a-t-il lancé appelant à une magistrature crédible et forte. "Donnons raison à celui qui a tort, même si c'est un pauvre", a-t-il demandé à ses pairs magistrats. Dans ses réquisitions, le procureur général, Antoinette Mazouin, a également condamné le comportement des juges qui, bien que protégés par la loi dans l’exercice de leurs fonctions, ont perverti le pouvoir judiciaire. Ils aiment, accuse-t-elle, l'argent facile, se sont mis dans des situations difficiles et ne peuvent aujourd'hui exercer leur travail de façon efficiente.

SOIR INFO
Au terme de la crise post-électorale avec l'arrestation du président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, les nouvelles autorités ivoiriennes ont décidé de la fermeture des universités d'Abidjan et des cités universitaires. Les raisons officielles se résument en deux entités : libérer les chambres illégalement occupées par des non étudiants et réhabiliter les bâtiments, dans un état de délabrement avancé. Cette mesure de fermeture a disloqué les corps estudiantin et professoral. Six mois après le démarrage en fanfare des travaux de réhabilitation et de construction, les autorités ont fixé la rentrée académique à septembre-octobre 2012. Une décision qui pose problème, vu que ce sont plusieurs promotions de bacheliers qui attendent la réouverture pour, soit reprendre le chemin de l'université, soit entamer leur première année académique. Il transparait clairement qu'il sera difficile pour les futurs bacheliers d'accéder à l'université si les promotions précédentes n'avancent pas.

LE NOUVEAU REVEIL
"Les cadres du Front populaire ivoirien (FPI) candidats à ces législatives, il y en a beaucoup. Nous sommes ici une quinzaine de députés sortants militants pour la plupart du FPI depuis sa création. Nous ne sommes pas en mesure de vous donner un nombre précis sur notre participation à ces élections parce que c'est individuellement que chacun est allé déposer son dossier, le FPI ayant décidé de ne pas partager officiellement". Ces propos sont de Victor Basile Séry Dehoua, député sortant de la circonscription d'Issia (centre ouest). Le FPI ne sera donc pas absent dans le futur parlement. "Parce qu'il faut que nous soyons présents là où les décisions importantes se prennent au niveau de l'Etat", explique M. Séry Déhoua. Pour lui, il ne s'agit ni d'une défiance ni d'une trahison vis-à-vis du FPI car avant de déposer leurs candidatures, ces cadres ont informé la direction du parti et lui ont demandé, tout en respectant sa décision de ne pas participer aux élections, de ne rien faire pour gêner ou contrarier sur le terrain ceux qu'ils veulent y aller en candidats indépendants.
 

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