Selon Mme Wodié qui rendait public le rapport annuel de la structure de protection des droits de l'homme, il convient d'avoir une représentativité "significative" de la société civile au sein de la CEI en charge d'organiser les prochaines élections législatives.
Dans le rapport, la responsable de la CNDH CI a par ailleurs relevé plusieurs méfaits tels que les atteintes à l'intégrité physique et les entraves à la liberté religieuse, commis au cours de l'année.
Victorine Wodié a recommandé la lutte contre l'impunité et la poursuite de tous ceux qui se sont rendus coupables de violations des droits de l'homme.
La Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire a en outre recommandé la réouverture des universités, la lutte contre la criminalité et le racket, l'accès équitable des jeunes à l'emploi et le retour des déplacés dans leurs localités d'origine.
"Les droits de l'homme constituent un indice de bonne gouvernance et de démocratie", a conclu la présidente de cette commission.
La CNDH CI créée en 2004, s'est engagée dans la lutte pour la préservation des droits des citoyens ivoiriens, sans distinction.
La problématique des droits de l'homme constitue une préoccupation majeure pour les organisations nationales et internationales et pour les autorités ivoiriennes après la crise post-électorale qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.
