"Le PDPN auquel nous voulons parvenir doit être un des leviers essentiels de la politique nationale de développement sanitaire et permettre à toutes les populations où qu'elles se trouvent de se procurer les médicaments à un prix abordable", a déclaré le représentant résident de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d'Ivoire, Dr Juma Kariburyo, à l'ouverture de l'atelier.
Il a révélé que les médicaments génériques ne sont disponibles que dans 38% et 63,3% respectivement dans les établissements publics et privés.
En outre, a-t-il ajouté, ils ont un "coût moyen de 250% et 610% plus élevé que le prix de référence international" les rendant ainsi "inabordables dans le cas de maladies chroniques nécessitant un traitement à vie".
Le représentant de l'OMS indique que la stratégie du Plan directeur pharmaceutique national repose sur quatre objectifs majeurs, l'amélioration de la qualité, l'amélioration de la fiabilité et de l'accès aux médicaments essentiels, le renforcement des politiques pharmaceutiques nationales et la promotion d'une utilisation rationnelle des médicaments essentiels.
Pour sa part, la ministre de la Santé, Thérèse N'dri Yoman, a insisté sur "les dures épreuves qui ont fortement désorganisé le système sanitaire ivoirien et le secteur pharmaceutique marqués par la réduction des capacités d'approvisionnement et de régulation au niveau central".
Cette situation, a reconnu la ministre, a mis en évidence l'insuffisance du système sanitaire ivoirien en matière de production des médicaments et pousse à "réagir de manière prompte" afin de satisfaire les besoins des populations.
"C'est pourquoi, le gouvernement s'emploie à poursuivre les objectifs du PDPN pour la disponibilité et l'accessibilité à des médicaments de qualité", a-t-elle conclu.
