Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président de la commission sensibilisation, mobilisation et animation du comité national d'organisation de la visite du président Alassane Ouattara dans l'ouest du pays, le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, était samedi à Duékoué. Fils de la région, il a rencontré ses parents et leur a dit ses quatre vérités. Il a annoncé aux populations que la venue du président dans la région est prévue entre le 12 et le 18 novembre. "Quelle que soit votre détermination, vous ne pouvez pas vous imposer à la majorité qui aspire à la paix et au développement avec le président Alassane Ouattara ", a-t-il lancé. A en croire Dagobert Banzio, le passage du président Alassane Ouattara dans la région sera marqué par des investissements, la création d'emplois et la construction de plusieurs infrastructures. "Nous devrons exploiter le report de la venue du président, c'est une opportunité immense qui doit nous permettre d'énumérer tous les problèmes qui doivent faire l'objet d'un traitement diligent de la part du gouvernement", a-t-il souligné.

L'INTER

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L'association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et la société The Royal Parks ont annoncé lundi la signature d'un accord contractuel pour accueillir et animer le tout premier village continental de l'histoire des Jeux Olympiques. Installé à Kensington Gardens (à Hyde Park), en plein coeur de Londres, ''L'Africa House'' sera le site d'accueil officiel des 53 Comités nationaux olympiques du continent africain pendant toute la durée des Jeux Olympiques de Londres, du 27 juillet au 13 août 2012. "Nous avons créé l'Africa House pour offrir aux Comités nationaux olympiques et aux athlètes africains, une occasion unique de faire pleinement partie de la grande fête olympique, quels que soient leurs moyens. Cet espace sera une vitrine exceptionnelle pour notre continent, vis-à-vis du grand public, des 8 millions de visiteurs attendus à l'occasion des Jeux, mais aussi des décideurs de tous les horizons", a déclaré le général Lassana Palenfo, président de l'ACNOA.

NORD SUD

L'ex aide de camp de Simone Gbagbo, le commandant Anselme Séka Yapo, arrêté samedi, a fait des aveux de taille mardi dans sa cellule à la Direction de la surveillance du territoire (DST) où a eu lieu son interrogatoire. L'officier supérieur a expliqué aux policiers chargés de l'enquête qu'il a agi sur instruction de ses supérieurs hiérarchiques d'alors. "On m'accuse pour rien. Je suis un gendarme-commando. J'ai agi sur instruction de mes patrons. Ils doivent aussi répondre de leurs actes", a-t-il accusé. Selon des sources proches des services de renseignements généraux qui suivaient les mouvements de Séka Yapo depuis le Ghana, il est clair que c'est lui qui devait coordonner la déstabilisation du pays à partir de la Guinée voisine. Il aurait déclaré aux fins limiers qu'il devait donner, appuyé par plusieurs autres hommes, l'assaut sur les localités de Danané, de Korhogo, de Ferké, de Bouna et de Katiola. Le tout en relation avec un groupe de mercenaires basés en Guinée. L'ancien patron de la garde rapprochée de Simone Gbagbo est accusé par le juge d'instruction militaire d'arrestation illégale, séquestration et meurtre.