Côte d’Ivoire : la radiotélévision publique se prépare à faire faceà la libéralisation de l’espace audiovisuel

Afriquinfos Editeur
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Pour M. Aka Sayé qui animait un point de presse, la RTI doit s'adapter au nouveau contexte de concurrence à travers le professionnalisme des journalistes.

"Nous entendons faire de la RTI une entreprise moderne, efficace, en symbiose avec les attentes des populations", a-t-il noté.

Lazare Aka Sayé a ainsi annoncé la tenue dans les prochains jours d'une conférence éditoriale de la RTI au cours de laquelle les agents devraient réfléchir sur les conditions pour un travail efficace et professionnel.

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"Notre étude est pléthorique. Des études ont été commanditées pour comprendre quelles sont nos tâches, quel est ne niveau du personnel utile", a énoncé le directeur général, répondant à une préoccupation relative à une étude de l'Union européenne (UE) qui révélait que sur 900 agents à la RTI, seulement le tiers est effectivement au travail.

M. Aka Sayé a promis une amélioration des performances de la radiotélévision publique, relevant toutefois que 49 % des Ivoiriens suivent la RTI contre 13 % pour la presse écrite.

L'instauration d'un environnement pluraliste dans l'audiovisuel à l'instar de la presse écrite préoccupe des responsables du secteur des médias ivoiriens, la RTI, notamment la télévision publique évoluant depuis plusieurs décennies en situation de monopole.

Lors d'une rencontre le 17 août, le président de la Haute autorité de la communication audio visuelle (HACA) Ibrahim Sy Savané avait exprimé sa volonté de relancer le processus de libéralisation des médias en Côte d'Ivoire enlisé depuis 2004, estimant que cette libéralisation peut être pour la RTI à la fois une menace et une opportunité.

Le président de la HACA avait ainsi envisagé de mettre en place un groupe de réflexions stratégiques pour suivre et anticiper les conséquences de la libéralisation sur la RTI.