"Le niveau acceptable dans l'ensemble", a estimé le président du jury, Kouakou Lézin, qui a toutefois fait des critiques relatives à l'organisation, au déroulement des compétitions.
Le public étant absent tout au long des compétitions, les messages de réconciliation et d'appel à la cohésion nationale n'ont pu certainement passer, a-t-il déploré lors de la cérémonie de remise des prix.
De même, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a relevé les mêmes tares avant d'assurer que l'édition 2012 connaîtra un bien meilleur sort.
"Il est vrai qu'il y a eu des imperfections parce qu'après une longue rupture, il y a une phase d'apprentissage qui s'impose", s'est-t-il consolé.
Pendant quatre jours, à travers des contes, le théâtre, la chorale, la mode, l'art visuel, le ballet et la musique traditionnelle, les jeunes ont exhorté les Ivoiriens à l'entente, à la solidarité, au pardon, à l'amour, à la paix.
Le vainqueur, Marcory, remporte le Grand prix.
"Il n'y a pas de perdants, seule la Côte d'Ivoire est vainqueur et heureuse de vous voir l'aider à sortir de la crise pour la réconcilier", s'est félicité M. Bandaman qui a souhaité une bien meilleure organisation à l'édition 2012.
