Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Comment faire pour que dans les médias d'Etat, les activités du gouvernement puissent être davantage mises en exergue afin de mieux les faire connaître aux populations ? Vendredi à son cabinet, le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleymane, a échangé avec dans ce sens les responsables des médias publics, Fraternité matin, la Radiotélévision ivoirienne (RTI) et l'Agence ivoirienne de presse (AIP). Prenant en compte les remarques à lui faites lors du séminaire gouvernemental sur les 100 jours, M. Coty Souleymane, tout en se félicitant du travail déjà entrepris par les structures sous sa tutelle, a demandé aux et aux autres de penser à améliorer les contenus de leurs supports pour que des solutions puissent être le plus rapidement trouvées pour traduire le plus efficacement possible en mots, en images, en sons la nouvelle Côte d'Ivoire en marche. Les actions que mène le gouvernement, insistera-t-il, doivent trouver écho auprès des populations.  

 L'INTER

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 Le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, s'est prononcé vendredi à nouveau sur le meeting de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) prévu pour se tenir ce samedi. Il a mis les organisateurs de ce meeting face à leurs responsabilités. " Nous n'allons pas tolérer les débordements. Que ce soit du point de vue du langage, que ce soit du point de vue des actes que nous allons constater sur les lieux", a-t-il prévenu. Selon lui, étant donné que la Côte d'Ivoire est un pays de droit, la jeunesse du FPI est libre de maintenir son meeting, mais s'il advenait des troubles, le gouvernement agira. "S'il se trouve que nous constatons des propos qui portent atteinte à l'autorité de l'Etat, des propos qui sont de nature à être subversifs, nous allons prendre des mesures immédiates, au regard de nos lois, donc ils assument", a-t-il lâché.

NOTRE VOIE

Elle aura été d'une courte durée, la grève illimitée déclarée jeudi par les sections syndicales des différents corps du secteur santé du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville. Après une rencontre vendredi avec la ministre de la Santé, N'Dri Yoman Thérèse, les syndicats ont décidé de lever leur mot d'ordre lancé suite à la bastonnade, lundi, du personnel soignant des services des urgences. Le ministre, après avoir déploré ce qui s'est passé, a fait la promesse de renforcer la sécurité à l'entrée du CHU. Elle s'est défendu de livrer les agents de santé à la vindicte populaire quand elle affirme qu'il y a des vols de médicaments. M. Fofana, coordonnateur des sections syndicales du CHU de Treichville a insisté sur la nécessité pour la ministre de créer un climat de confiance entre la population, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et le corps médical.