Dans un entretien avec des journalistes à l'issue d'une rencontre, le représentant de la CSCI Dominique Assalé a dénoncé des attitudes "déplorables" qui constituent selon lui un frein à la libre circulation.
"Les exactions, les atteintes aux droits de l'homme observées parfois sur nos voies doivent cesser pour ne pas que la Côte d'Ivoire présente une image négative à l'extérieur", a énoncé M. Assalé.
Pour celui-ci, il reste encontre un énorme travail de sensibilisation à faire dans le contexte actuel de reconstruction et de réconciliation nationale. "Il ne peut pas avoir de réconciliation si des Ivoiriens continuent d'être menacés ou humiliés sur nos routes", s'est-il exaspéré.
Les populations ivoiriennes énumèrent de façon régulière des griefs contre certains éléments des forces de sécurité qui leur font subir des tracasseries et des traitements dégradants pendant des contrôles routiers.
A maintes occasions, le gouvernement ivoirien a réitéré sa volonté de veiller au respect des droits humains, et favoriser la libre circulation des personnes et des biens à travers le pays.