Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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SOIR INFO

Le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, en mission de bons offices pour le retour des Ivoiriens exilés au Ghana, selon ses proches. L'idée est d'un groupe d'Ivoiriens, militaires et civils, réfugiés dans le pays de John Atta Mills, qui nourrissent le désir de revenir au pays, vu que les conditions de l'exil deviennent de plus en plus difficiles. Ces Ivoiriens sont pour la plupart des pensionnaires des camps de réfugiés des villes ghanéennes d'Elibo, Takoradi, Cap Coast. Au cours d'un de ses récents passages au Ghana, Mamadou Koulibaly a été interpellé par ses compatriotes qui broient du noir dans ces camps de réfugiés. Ils lui ont exprimé, en quelques minutes, leurs difficultés liées notamment à la nourriture, aux questions de santé, et ont clamé haut leur volonté de mettre fin à cette situation en rentrant au pays.

FRATERNITE MATIN

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Recevant une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) mercredi à son cabinet, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a demandé le report du meeting de "libération de la Côte d'Ivoire" prévue samedi par la jeunesse du FPI. "Le ministre a avancé des raisons qui s'imposaient à nous tous. Il a dit qu'il est en train de gérer une situation qui est difficile, que sur le plan des moyens matériels, logistiques, même des hommes, il n'a pas encore les hommes qu'il faut puisque tous les commissariats ont été saccagés et qu'il est en train de remettre tout en état. Donc, il ne dispose pas de personnes qualifiées pour encadrer ce genre de manifestation politique et il souhaiterait que ce soit reporté à une date qui soit un peu plus indiquée", a fait savoir Sylvain Miaka Ouréto, président par intérim du FPI et chef de la délégation.

 L'INTER

Soupçonnés de conspirer contre le régime Ouattara, des partisans de Laurent Gbagbo réfugiés au Ghana vivent dans la peur. La peur d'être enlevés ou liquidés par des barbouzes venues d'Abidjan. Ces réfugiés ou exilés vivent dans la hantise d'être inquiétés par des "espions" du régime Ouattara. Cette psychose a été fatale à deux individus taxés d'"espions de Ouattara" : ils ont été tués en septembre dans le camp d'Elubo, à la frontière ivoiro-ghanéenne. Les partisans de Gbagbo réfugiés au Ghana sont aujourd'hui torturés par la crainte d'infiltrés pro-Ouattara. "Il suffit d'être un nouvel arrivant, tu es indexé comme un pro-Ouattara venu espionner", confie un responsable du HCR sous couvert d'anonymat. Et un autre de renchérir : "L'atmosphère est toujours tendue. Cela peut avoir des conséquences dramatiques quand tu n'es pas reconnu comme faisant partie du groupe".