Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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 FRATERNITE MATIN

Selon les organisations humanitaires qui agissent sur le territoire ivoirien, l'insécurité alimentaire, bien que n'étant pas catastrophique, reste toutefois préoccupante. Le rapport présenté vendredi par le Coordonnateur humanitaire résident des Nations Unies, Ndolamb NGokwey, mentionne une "crise alimentaire aiguë et une crise des moyens d'existence dans les localités du Moyen-Cavally". La rencontre a permis au coordonnateur de faire aussi le point des réfugiés hors du pays et des déplacés internes. Le rapport indique qu'à la date du 24 septembre, la Côte d'Ivoire comptait 246 846 personnes en détresse. Avec, pour la seule région de l'Ouest du pays 169 875 déplacés internes dont 20 764 personnes abritées sur 35 sites. Au Sud, à Abidjan particulièrement, ce sont 53 835 déplacées internes parmi lesquelles 23 136 vivent dans des familles d'accueil. S'agissant des réfugiés ivoiriens dans les pays voisins, ils sont 203 723 personnes. De ce chiffre, le Liberia qui fait frontière avec la région ouest enregistre, à lui seul, 176 293 réfugiés ivoiriens.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Le président Alassane Ouattara a pris part vendredi à Grand-Bassam (sud, 35 km d'Abidjan) à l'ouverture du séminaire sur la diplomatie ivoirienne. Il en a profité pour rappeler aux différents ambassadeurs accrédités dans divers pays du monde, leur rôle d'agents de développement. "Ce séminaire devra permettre de dresser un bilan objectif du parcours de la diplomatie ivoirienne durant les années de crise, recadrer ses missions, projeter la diplomatie ivoirienne dans les 15 prochaines années et, enfin, concevoir une Charte à la dimension des exigences du métier de diplomate et au regard des nombreux défis à relever pour le développement économique et social de notre pays", a-t-il déclaré. Il a ajouté attendre de la diplomatie ivoirienne, "outre sa mission classique de représentation, qu'elle devienne un véritable agent de développement en s'inscrivant davantage dans l'éco-diplomatie"

NORD SUD

 La normalisation de la Côte d'Ivoire est véritablement en marche. Après Korhogo, le Premier ministre Guillaume Soro, entouré des premiers responsables militaires du pays, a procédé, vendredi à l'installation des forces armées, de la douane, de la police et des eaux et forêts de Séguéla (nord-ouest). "Je veux que l'armée revienne aux vertus républicaines. Pas de politique pour les forces de l'ordre, plus de racket. Le pays que le président Ouattara veut, c'est un pays d'excellence, débarrassé de toutes impuretés, de vols", a indiqué le chef du gouvernement avant d'exhorter les populations à contribuer à redorer le blason des forces de l'ordre. "Les populations doivent les aider dans l'exercice de leur travail, ils sont là pour votre sécurité", a dit le Premier ministre. "Je suis ici pour vous dire que la paix est définitivement de retour", a-t-il ajouté.