Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

En marge de la cérémonie de présentation des condoléances et compassion aux populations de Tai (ouest) après l'attaque meurtrière qui a fait 23 morts le 15 septembre, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a rencontré vendredi les chefs des différentes communautés, les chefs des villages et les déplacés en présence. Paul Koffi Koffi a demandé aux populations de ne point se faire justice, car personne ne sait encore qui est responsable des tueries. Il a indiqué que ceux qui n'ont pas le droit d'être armés seront désarmés. "Beaucoup d'armes circulent dans cette zone, que ceux qui ont des armes cachées les rendent avant qu'il ne soit trop tard. On va fouiller maison par maison, village par village pour chercher des armes. Ceux qui auront des armes chez eux seront arrêtés", a-t-il mis en garde. Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que les généraux enverront bientôt des hommes puissamment armés qui vont s'installer pour longtemps. Il a exhorté les déplacés à regagner leurs villages et demandé aux populations de vivre comme par le passé.

LE PATRIOTE

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Le canon a tonné vendredi à Yopougon plongeant la plus grande commune d'Abidjan dans une panique généralisée. Deux factions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) se sont affrontées à la kalachnikov. Bilan de l'affrontement: un mort. Selon le commandant Doumbia Moussa, tout est parti d'un braquage de motos par deux éléments FRCI, les frères Sidibé, qui arrêtés et mis en prison se sont retrouvés en liberté. La semaine dernière, précise le commandant, ils ont commis un autre forfait en arrachant une moto à son propriétaire. La moto a été récupérée au grand dam des soldats braqueurs qui décident de laver l'affront en s'attaquant au commissariat de police du quartier "Toits rouges". L'un des frères Sidibé a été tué et les autres braqueurs ont été mis aux arrêts.

L'INTER

Le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) a accusé vendredi les nouvelles autorités ivoiriennes de créer des blocages pour empêcher son parti de prendre part aux prochaines élections dans le pays. "Au moment où il est question d'aller à des élections non moins importantes comme les législatives, les municipales et les régionales et qu'on n'ait pas corrigé les dysfonctionnements, nous dérange un tant soit peu", déclare-t-il. "Nous avons posé des questions de principe qui sont très claires. Ce n'est pas le FPI qui ne veut pas participer mais à regarder les choses en profondeur, ce sont les autorités actuelles qui ne veulent pas que le FPI participe aux différentes élections", poursuit-il expliquant que son parti a appelé à s'asseoir pour discuter en vue d'équilibrer les conditions de participation à ces élections et que toutes les portes lui ont été fermées.