Des autorités locales jointes par des journalistes ont indiqué que l'attaque s'est déroulée tard la nuit précisément dans le village de Niégré, et que les victimes se comptent parmi les populations.
La psychose s'est emparée des habitants du village qui se trouve à une trentaine de kilomètres de la frontière libérienne, ainsi que des autres villages environnants.
Les assaillants ont battu en retraire après leur forfait, et l'on ignore encore le mobile de l'attaque et l'identité des tueurs.
Après la tuerie, des détachements des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des Casques bleus de l'Opération des Nations unies (ONUCI) se sont déployés pour sécuriser la zone.
La sous-préfecture de Taï (dont dépend administrativement le village de Niégré) située à l'extrême ouest et comportant une forêt classée et un parc animalier, a été plusieurs fois la cible d'attaques d'hommes armés.
Le sous-préfet de la localité Etienne Yao a confié à la presse que des fonctionnaires menacent de partir en raison de la montée de l'insécurité.
La sécurité à l'ouest du pays notamment à la frontière ivoiro-libérienne constitue une préoccupation majeure pour les autorités ivoiriennes.
Mardi dernier, les chefs d'état-major de l'armée et de la police des pays membres de la Communauté économique pour le développement de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'étaient réunis à Monrovia (Libéria) pour évaluer la situation sécuritaire de la sous-région.
