Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La mission conjointe FMI-Banque mondiale-Bad qui a débuté le 31 août a pris jeudi sur une note de satisfaction des différentes parties. Elles sont tombées d' accord sur "un dispositif macroéconomique couvrant la période 2011-2014 qui devrait faciliter la transition de la sortie de crise à une croissance soutenue". Ce dispositif, selon Doris Ross, chef de mission, pourrait permettre à la Côte d' Ivoire de bénéficier d'un concours de 614 millions de dollar (environ 300 milliards de francs CFA) du FMI. D' ores et déjà, l'optimisme est de rigueur du côté des autorités ivoiriennes. Dans la mesure où les membres de la mission, à l'unanimité, constatent que la Côte d' Ivoire a rempli nombre de conditions essentielles. Comme par exemple, le fait d'avoir ramené la parafiscalité dans le secteur du cacao à 22% du prix international. La Banque mondiale devait approuver dans la journée de jeudi un appui budgétaire de 150 millions de dollar (environ 75 milliards de francs CFA) et un don de 50 millions de dollar (25 milliards de francs CFA).

NORD-SUD

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Le président du Parti démocratique de Côte d' Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a accordé un entretien à France 24 en marge de la remise du Prix Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix à Paris. Il évoque notamment le sort du président déchu Laurent Gbagbo. "Le sort de Laurent Gbagbo dépendra des instances de justice. Car, ses détournements économiques, les atrocités dont il est l'auteur, les crimes de sang sont nombreux. Et, des plaintes ayant été déposées, il est inculpé, pour ce qui concerne les crimes économiques. Pour le reste, la Cour pénale internationale est en train d'effectuer les investigations. Par conséquent, Laurent Gbagbo n'échappera pas à la justice. Mais pour qu'il y ait un jugement équitable, nous préférons qu'il soit jugé à la Cour pénale internationale, au Tribunal pénal international", a-t-il déclaré.

L'INTER

     Une forte délégation de l'Opération des Nations unies en Côte d' Ivoire (ONUCI) séjourne dans le département d'Aboisso (sud-ouest) depuis mercredi pour promouvoir la réconciliation nationale et la paix mais également pour mieux préparer les populations à accepter la construction d' un camp militaire dans leur département dans le cadre de la sécurisation de la Côte d' Ivoire. Les chefs traditionnels, religieux et de communautés, réunis en atelier, ont annoncé leur contribution au processus de réconciliation nationale. Pour eux, les chefs traditionnels doivent être impliqués dans la Commission dialogue, vérité et réconciliation afin qu'ils jouent un rôle plus accru. Ils ont également souhaité que soit défini un cadre juridique pouvant leur permettre de jouer efficacement leur rôle. Quant aux jeunes, ils ont réclamé la libération des prisonniers de la crise post-électorale pour une véritable réconciliation. Ces jeunes ont annoncé qu'ils joueront franc-jeu dans le processus de réconciliation. En revanche, ils ont souhaité que cessent les propos frustrants et autres comportements négatifs de nature à compromettre le processus de paix.