Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Sur trois candidats au départ, plus que deux sont en lice samedi dans la bataille pour la succession de Jacques Bernard Anouma à la tête de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Les électeurs seront au total 78 votants. L'élu au premier tour devra avoir la majorité absolue. Si cette majorité ne peut être atteinte, les deux candidats, Sidy Diallo et Adama Bictogo se verront obligés d'aller à un second tour. Le nouveau président devra proposer trois vice-présidents mais la FIF ce sont 20 commissions à raison de 10 membres par commission. Il faudra au moins 350 personnes pour gérer le football ivoirien au quotidien, selon l'estimation du président sortant.

 L'INTER

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L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, vient d'obtenir plus d'un million de signatures en faveur de sa libération, quatre semaines après le lancement de la pétition "3 millions de signatures pour la libération du président Gbagbo », initiée par le mouvement le "Cri de la liberté". Selon le président national du mouvement, Mamadou Bamba, 29 jours après le lancement de l’opération, soit le 11 août, 1.067.407 Ivoiriens ont signé la pétition pour demander la libération de Laurent Gbagbo et de ses compagnons, assignés à résidence ou incarcérés dans le nord du pays. "Si la réconciliation en Afrique du Sud a pu se faire sans Nelson Mandela et l'ANC, alors la réconciliation se fera en Côte d' Ivoire sans Laurent Gbagbo et La majorité présidentielle (LMP). Mais si elle s'est faite avec Nelson Mandela et l'ANC, alors en Côte d'Ivoire, elle se fera obligatoirement avec Laurent Gbagbo et LMP. Mieux, il faudrait qu'on nous dise qui a réellement gagné les élections présidentielles de 2010", a indiqué Mamadou Bamba.

 SOIR INFO

 Depuis le vendredi, la présidence du Conseil d'administration de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) est dirigée par Pascal Brou Aka qui remplace Honoré Guié, à ce poste depuis 2006. Faisant son bilan, Honoré Guié a touché à tous les dossiers. Il a insisté sur l'embauche de près de 300 agents et la mise en œuvre de mesures d'assainissement des finances, de réduction des charges. Dans le domaine politique, M. Guié a révélé que le traitement de l'information n'a toujours pas été équitable sous la gestion de Pierre Brou Amessan, l'ancien directeur général de la société. "Le cahier de charges de la RTI lui impose d'assurer un accès équitable de toutes les opinions aux médias d'État et de les traiter avec impartialité. La RTI ne s'en est pas toujours acquittée avec honneur", a-t-il dit. Prenant à son tour la parole, Brou Aka Pascal a indiqué qu'il travaillera à remettre la RTI sur orbite.