Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Cinq mois après l'arrestation de Laurent Gbagbo, son parti le Front populaire ivoirien (FPI) a tenu dimanche son premier meeting à Abidjan. En présence d'un maigre public, quelques barons du parti encore en liberté dont l'ex ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, ont livré un message d'espoir à l'endroit des militants. Michel Amani N'guessan a exhorté les militants à sortir de leur peur pour réclamer la libération de Laurent Gbagbo et des autres barons du FPI, assignés en résidence surveillée. "C'est Gbagbo et le FPI qui ont envoyé la démocratie ici. Je me rends compte qu'on peut se réunir car Alassane Ouattara n'a pas dissout le FPI. Nous pouvons donc sortir pour manifester", a-t-il indiqué.
 

L'INTER

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C`est connu depuis le week-end dernier, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), la dénomination donnée à la nouvelle armée ivoirienne par le président Alassane Ouattara, deviennent désormais les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI). A l'issue d'un séminaire, 50 experts militaires, des officiers et sous-officiers ivoiriens ont décidé de revenir à l` appellation originelle de l'armée ivoirienne. Ce retour à l’ancienne dénomination devra être confirmé par le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, et le président Alassane Ouattara. La nouvelle appellation va opérer une réelle rupture avec la guerre que la Côte d'Ivoire a traversée depuis septembre 2002. Elle marque un nouveau départ et fait une large ouverture à tous ces soldats de l'ancienne armée, qui étaient heurtés par le sigle FRCI, mais également les ex-rebelles qui ne voulaient plus entendre parler d'ex-Forces de défense et de sécurité (FDS).
 

LE NOUVEAU REVEIL

L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Ghana et au Togo, Bernard Ehui Koutoua, passe à la loupe le vécu quotidien des réfugiés ivoiriens au Ghana depuis le déclenchement de la crise post- électorale en Côte d'Ivoire, la réconciliation nationale et le retour des personnalités de l'ancien régime au pays. " Officiellement, nous avons au Ghana, 16.320 réfugiés ivoiriens. Ils sont repartis dans quatre camps", indique-t-il. Selon l’ambassadeur, "tous sont presque dans une situation d'angoisse, il y en a qui vivent aujourd'hui dans une précarité extrême". M. Ehui Koutouan pense qu'il faut les aider à retourner vite au pays.