Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a participé dimanche au 20ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union du Fleuve Mano à Monrovia, au Liberia, en présence de ses pairs Ellen Johnson Sirleaf (Liberia) et Alpha Condé (Guinée). "La Côte d'Ivoire jouera pleinement sa partition aux côtés des pays membres du Fleuve Mano dans le cadre de la lutte contre l'insécurité transfrontalière", a déclaré Alassane Ouattara à l'ouverture du sommet. Pour lui, aucune relance économique durable, aucun projet de reconstruction post-crise ne peut se faire sans la sécurité et la stabilité. Il a indiqué son pays amorce sa phase de reconstruction, ce qui va renforcer les échanges commerciaux et rendre nécessaire l'interconnexion des réseaux et des infrastructures transfrontalières en vue d'une meilleure intégration dans la sous-région.

L'INTER

- Advertisement -

Le ministre des Droits de l'homme et des libertés publiques, Gnenema Mamadou Coulibaly, était vendredi à Bouna (nord-est) avec une mission de l'Opération des Nations unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI) pour s'enquérir des conditions de détention du président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, et de six autres personnalités de l'ancien régime. "Nous sommes allés nous rendre compte de visu pour informer le président et le gouvernement des conditions dans lesquelles ces personnes sont assignés à résidence à Bouna", a déclaré le ministre, tout en soulignant que "globalement, elles ont marqué leur satisfaction par rapport aux conditions de détention, parce que rien de particulier ne leur arrive". Selon M. Coulibaly, "elles ont assuré qu'elles sont bien traitées par les services de surveillance qui sont à leurs côtés".

LE NOUVEAU REVEIL

Le Premier ministre français, François Fillon, s'est rendu au Ghana, après son séjour de 48 heures en terre ivoirienne, pour régler une fois pour toutes l'épineux problème de l'insécurité à la frontière ivoiro-ghanéenne. Des rumeurs font état d'une préparation sur le sol ghanéen de coup d'Etat de soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo et qui s'y sont exilés avant, pendant et après l'arrestation de leur leader, le 11 avril. Leur objectif, attaquer la Côte d'Ivoire pour, selon eux, la "libérer des envahisseurs". Les bruits de bottes à cette frontière sont d'autant réguliers qu'ils sont sus de tous. Le voyage de M. Fillon au Ghana s'inscrit donc dans une logique : mettre un terme définitif aux questions susmentionnées.