FRATERNITE MATIN
Les promoteurs d'établissements privés ont réitéré vendredi les nombreux appels déjà lancés au gouvernement à propos des arriérés des frais d'écolage qui ne font que s'accumuler. "Nous sommes déjà à la fin de l'année scolaire réaménagée 2010-2011 et à quelques semaines des examens de fin d'année scolaire et académique, les frais de scolarité de l'année 2009-2010 (soit 46 milliards 800 millions FCFA) ne sont pas encore apurés", a dénoncé Gohidé Tiémoko, conseiller technique de la présidente de la Fédération nationale des enseignants du privé laïc de Côte d'Ivoire (FENEPLACI). Pour bien terminer l'année, l'ensemble du privé demande à l'Etat de procéder au paiement des arriérés de l'année 2010. Après quoi, les arriérés de frais d'écolage accumulés durant la dernière décennie (environ 145 milliards FCFA) pourront être rééchelonnés.
L'INTER
La France a décidé de s'engager de plus en plus aux côtés de la Côte d'Ivoire dans le cadre de la relance économique post-crise. Le Premier ministre français, François Fillon, a réitéré cet engagement vendredi à Abidjan. "Je suis venu vous assurer de notre plein soutien et vous annoncer un nouveau départ pour nos relations bilatérales", a-t-il affirmé. Il a dit la disponibilité de la France à participer à l'annulation de la dette extérieure de la Côte d'Ivoire dans le cadre de l'initiative internationale en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Une initiative qui, a indiqué Fillon, ouvrira la voie à une aide bilatérale de la France de plus de 1 310 milliards de FCFA par le biais du futur contrat de désendettement-développement. "En outre, la France a décidé d'annuler la dette bilatérale ivoirienne à hauteur de 655 milliards de FCFA", a annoncé le Premier ministre français.
LE NOUVEAU REVEIL
Le président Alassane Ouattara participe au Liberia à une réunion des chefs d'Etat du cercle des pays du fleuve Mano ce week-end. Il mettra à profit ce voyage au Liberia pour aborder avec son homologue Hellen Johnson Sirleaf les questions de sécurité à la frontière des deux pays. Le problème des miliciens et des mercenaires libériens qui pullulent aux frontières ivoiro-libériennes constitue une grosse menace pour la stabilité et la paix dans la sous région et particulièrement en Côte d'Ivoire. Alassane Ouattara, préoccupé par la question, saisira certainement l'opportunité pour évacuer cette question d'intérêt sous régional. L'objectif sera, pour les autorités ivoiriennes, d'harmoniser et même de renforcer les dispositifs tactiques et opérationnels pour mieux contrôler les frontières communes.
