Côte d’ivoire/La 6ème Conférence africaine sur les Partenariat Public Privé ouverte à Abidjan

Afriquinfos Editeur
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Pour cette 6ème édition, qui s’est tenue les 20 et 21 novembre 2014 , l’accent a été mis sur les générations futures.

 «Promouvoir des PPP viables au bénéfice des générations futures », c’est le thème de cette 6eme édition des PPP qui s’est tenu en Côte d’Ivoire à Abidjan. Présidée par le premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, cette conférence a réuni plusieurs acteurs de la vie professionnelle de plusieurs africains.

Au cours de son intervention, Daniel Kablan Duncan, a exhorté les Etats à créer les conditions propices à la participation des acteurs privés au développement, à travers un partenariat gagnant-gagnant entre eux et le secteur privé.
« Pour réussir ce pari, les Etats africains se doivent d’opérer de profondes réformes structurelles et sectorielles », a  souligné le chef du gouvernement, citant l’exemple de la Côte d’Ivoire qui a décidé de faire du secteur privé le moteur de sa croissance.

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Estimant que la promotion des PPP doit donc non seulement viser les infrastructures économiques mais aussi les infrastructures sociales, indispensables au développement social de l’Afrique, M. Duncan a toutefois fait observer « qu’il ne faut pas croire que les PPP sont la panacée pour tous les problèmes de financement des infrastructures », car pouvant parfois poser des problèmes réels pour les finances publiques.
«Au-delà du mode de financement, il s’agit de promouvoir la vision africaine des PPP non concessifs tout en gardant à l’esprit les spécificités de chaque économie et en demeurant conscient que les solutions proposées devront être adaptées au contexte de chaque pays», a soutenu le premier ministre ivoirien.
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, pour sa part s’est appesanti sur les défis des organismes d’exécution publics pour financer le développement du continent. Selon  lui, il convient pour les Etats de créer un environnement propice à travers notamment une stabilité macroéconomique, un cadre juridique équitable, un engagement politique fort, des projets bancables, et surtout la transparence en vue d’attirer les investisseurs privés.

A. GALLEY