Alors qu’il est toujours détenu à la cour pénale internationale, la candidature de Laurent Gbagbo pour la tête du FPI avait suscité des polémiques.
Ce mercredi, l'affaire a été tranchée; la candidature des deux protagonistes a été validée par le Comité de contrôle du parti.
Le président du FPI avait déposé un recours en irrégularité pour tenter d’invalider la candidature de Laurent Gbagbo. L’un des arguments avancés est que l’ancien chef d’Etat ne pourra être présent lors du congrès qui verra l’élection du nouveau président du FPI. Le Comité de contrôle du parti a déclaré « irrecevable la requête d’annulation de la candidature de Gbagbo formulée par Affi N’Guessan ».
Le prochain président sera donc connu lors du congrès du FPI, les 11, 12, 13 et 14 décembre prochains. Le prisonnier de La Haye et l’actuel président du FPI représentent deux lignes qui s’opposent sur la question de la participation au processus électoral et sur la libération de l’ex-chef d’Etat. Les partisans de ce dernier représentent la ligne « dure » du parti qui refuse un rapprochement avec le pouvoir en place, toujours considéré comme illégitime, à l’opposé du camp de Pascal Affi N’Guessan.
Laurent Gbagbo va être jugé à partir du 7 juillet 2015 par la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crimes contre l'humanité, à la faveur de la meurtrière crise post-électorale en 2011.
Larissa AGBENOU