Selon le directeur général des Eaux et forêts de Côte d'Ivoire Nzoré Kadja, il urge à ce jour de modifier le projet de loi portant code forestier.
"Notre patrimoine forestier subit de fortes pressions. Il importe de prendre en compte des aspects nouveaux et de faire en sorte d'avoir une loi adaptée aux conditions actuelles", a déclaré M. Kadja, notant que l'ancien code forestier date de plus de 40 ans.
A en croire celui-ci, un nouveau code conforme au nouveau contexte s'avère nécessaire pour garantir l'efficacité de la lutte contre la dégradation des forêts.
"Le taux de dégradation des forêts a dépassé les 40%", a révélé le responsable des Eaux et forêts, recommandant des efforts synergiques pour préserver les essences naturelles du pays.
Les forêts ivoiriennes font l'objet de pillages et d'exploitations abusives depuis plusieurs années, et le phénomène s'est accentué avec la récente crise post-électorale qui a secoué le pays.
La préservation de l'environnement et la protection du patrimoine forestier constituent depuis plusieurs mois une préoccupation pour les nouvelles autorités du pays.
