Lors d'une rencontre avec les agents de police, le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko a promis d'aider à l'installation de cet observatoire pour permettre à la société civile de devenir elle-même un acteur.
"On saura en Côte d'Ivoire dans quelle ville, il y a le plus de racket et le plus de braquage et on va apprécier le travail du responsable", a expliqué M. Bakayoko.
Le ministre a ainsi émis le souhait que l'année 2013 soit une année de rupture, de concrétisation de grands chantiers qui donneront espoir aux Ivoiriens et du travail à de nombreux jeunes.
"Cette prouesse passe par la lutte contre le racket, la corruption et autres tracasseries routières", a-t-il noté, invitant les policiers à bannir e leur corporation les fléaux qui gangrènent l'économie ivoirienne.
Pour Hamed Bakayoko, des sanctions doivent être prises contre les éléments de sécurité qui s'adonneront à des extorsions de fonds.
"En réprimant ceux qui roulent à contre-courant de la bonne gouvernance, cela incitera les opérateurs économiques étrangers à venir investir en Côte d'Ivoire afin d'améliorer la croissance", a- t-il expliqué.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur détermination à juguler le fléau du racket dans le milieu des forces de sécurité commis aux contrôles sur les routes.
Selon une estimation de la banque mondiale, le racket fait perdre à l'Etat de Côte d'Ivoire près de 350 milliards de F CFA ( environ 500 millions d'euros).