Selon le coordonnateur du projet "Une école cinq hectares de forêts", Nicolas Yavo, l'objectif est de promouvoir les plantations forestières en milieu scolaire et de favoriser le développement durable à l'effort de satisfaire les besoins pédagogiques matériel et financier de la communauté éducative sur toute l'étendue du territoire national.
"Il s'agit de créer durant 5 ans, 6 000 ha de plantations forestières, notamment du teck et bois divers pour 1 200 établissement scolaires partout en Côte d'Ivoire", a expliqué M. Yavo lors d'une action de terrain à Songon (sud).
Celui-ci a fait état de la nécessité de sensibiliser les élèves et la communauté éducative sur le respect de l'environnement et de l'arbre.
Du côté de Séguéla (nord-ouest), élèves, encadreurs et agents des eaux et forêts se sont également impliqués dans des planting d'arbres.
"Nous expliquons à la population le bienfait du reboisement et l'exhortons à planter le teck qui est une essence rapide résistant aux intempéries", a noté le responsable du cantonnement des Eaux et forêts le capitaine Seydou Konaté.
Pour celui-ci, les opérations de reboisement d'envergure contribueront à améliorer la pluviométrie dans la région.
A en croire les autorités forestières du pays, le projet " une école cinq ha de forêts" va au bout de 20 ans, générer un revenu de plus de 70 milliards de francs CFA pour le système éducatif, soit 100 millions de francs CFA par établissement.
A plusieurs occasions, celles-ci ont souligné leur voeu de relever le défi de la reconquête du couvert forestier en Côte d'Ivoire en initiant les enfants au reboisement depuis l'école afin de faire d'eux des hommes et des femmes éco-citoyens de type nouveau, respectueux de l'environnement.
De l'avis de plusieurs experts, le reboisement qui constitue à la fois un investissement rentable et un rempart sûr contre la désertification et la dégradation des sols.
