"Avec à peine 3% d'entreprises certifiées, la Côte d'Ivoire a du chemin à parcourir en matière de certification", a relevé le directeur de la Promotion de la qualité et de la normalisation au ministère ivoirien de l'Industrie, Mahama Bamba, à l'ouverture de la 2ème édition des Journées ivoiriennes des entreprises certifiées (Jiec-2013).
Sur près de 7 000 entreprises, selon le fichier de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, moins de 100 ont une "attestation" délivrée par un organisme certificateur international ou public autonome qui garantit la conformité par rapport à un référentiel prédéfini consistant en un ensemble de règles, normes, instructions et procédures.
Pour M. Bamba, les présentes Journées "ambitionnent donc de mettre en avant ces quelques entreprises certifiées afin qu'elles servent de modèle, voire d'inspiration, à d'autres entreprises en bénéficiant d'une plate-forme exclusive de promotion".
L'objectif visé, a-t-il poursuivi, est de "promouvoir la qualité dans les entreprises, produits et services, par rapport à leur conformité à des normes nationales et internationales".
Il s'agit également de "valoriser la norme ivoirienne aux fins de positionner la Côte d'Ivoire comme une destination commerciale fiable tant pour les consommateurs que pour les investisseurs, les importateurs, les exportateurs".
Pour M. Bamba qui exposait sur le thème "Certification, gage d'efficacité par la réduction du gaspillage", la certification présente autant d'enjeux commerciaux, financiers, techniques, stratégiques que sociaux.
"Au bout de l'effort, il y a une satisfaction durable", a-t-il assuré.
"Les Journées ivoiriennes des entreprises certifiées trouvent leur quintessence dans le fait que le développement économique de la Côte d'Ivoire ne peut se faire sans un accent mis sur la qualité matérialisée par la certification", a conclu Mahama Bamba.
