Côte d’Ivoire : Des sites de désarmement des ex-combattants bientôt créés

Afriquinfos Editeur
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Ces sites seront disséminés sur l'ensemble du territoire national, notamment dans les villes de Bouaké (centre), Séguéla ( nord), Guiglo (ouest), Korhogo (nord), Bouna (nord-est), Abengourou (est), Man (ouest), San-Pedro (sud-ouest) et dans la capitale Abidjan, a précisé le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, lors d'une cérémonie d'inauguration d'un bureau conjoint Démobilisation et Désarmement (DD) réhabilité par la mission onusienne au sein de l'état-major des armées ivoiriennes à Abidjan.

Le bureau conjoint comprend plusieurs salles opérationnelles entièrement réhabilitées et équipées par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).

Selon M. Koenders, les travaux de construction des sites de désarmement commenceront avant la fin du mois courant par les sites de Bouaké, Séguéla et Guiglo et s'étendront aux autres villes pour s'achever fin décembre.

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Il a souligné l'importance d'un bureau conjoint qui, selon lui, améliorera de manière significative la coordination des activités de l'état-major et de l'Onuci afin de "permettre d'atteindre les objectifs que les autorités ivoiriennes se sont fixés, à savoir la réinsertion, la réintégration de manière durable des combattants et l'amélioration de la sécurité de manière générale".

Le désarmement, la démobilisation et la réinsertion de milliers de jeunes qui ont rejoint les rangs des forces armées pro-Ouattara et pro-Gbagbo lors de la crise post-électorale et la formation d'une nouvelle armée républicaine constituent un défi majeur pour les nouvelles autorités ivoiriennes.

"La Côte d'Ivoire est en train de se doter d'urgence d'une institution unique et centralisée qui gère de façon cohérente et centralisée les opérations de DDR afin d'assurer un bénéfice harmonisé et équitable pour chaque combattant de garantir la transparence de l'enregistrement de la vérification et de la gestion de la base de données", a souligné chef de l'Onuci qui a annoncé la présentation d'un "futur mode opératoire consensuel" qui sera en vigueur pour le fonctionnement de tous les camps de regroupement.