A l'ouverture des travaux, le Commissaire aux affaires économiques de l'Union africaine, Maxwell Mkwezalamba, a insisté sur le problème de la sécurité alimentaire et de la réduction de la pauvreté en Afrique, des "questions d'actualité" qui doivent " guider l'esprit" du forum prévu pour durer quatre jours.
"Les Africains doivent se départir de la vieille conception selon laquelle les produits locaux sont de mauvaise qualité", a-t- il ajouté indiquant que le secteur privé occupe une place " prépondérante" dans le développement économique des Etats.
Pour le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, "il est plus qu'urgent pour l'Afrique de faire montre de ses capacités d'accueil en matière d'investissement".
"Nous devons montrer que l'Afrique veut prendre sa place dans une économie mondiale, c'est le moment d'investir en Afrique", a-t- il martelé.
Selon M. Duncan, "le continent africain, dans une dizaine d'années, sera incontournable" en dépit de "quelques obstacles" qui freinent souvent l'élan du secteur privé relatifs, entre autres, à la longueur des procédures, à la corruption, à l'insuffisance des infrastructures énergétiques, portuaires, routières.
Toutefois, assure-t-il, les marchés africains sont "attractifs" et "d'ici 2013, l'Afrique enregistrera 4,8% de croissance à l'échelle mondiale".
"Les investisseurs africains peuvent donc contribuer à renforcer les capacités du continent en vue de concurrencer les autres régions de pays émergents à croissance rapide", a-t-il dit.
Le forum du secteur privé africain qui est à sa 5ème édition sera meublé par des échanges sur la présentation du secteur privé et de l'agriculture en Afrique, une perspective africaine sur le développement de marchés des capitaux et le financement d'investissements productifs sans oublier l'initiative de la solidarité africaine et les initiatives pour l'entreprenariat des jeunes.
