Côte d’Ivoire : Poursuite du dialogue entre le gouvernement et la classe politique

Afriquinfos Editeur
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"Tout le monde est de bonne volonté et si les conditions d'une participation aux élections sont remplies, c'est-à-dire sécurité, confiance dans la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), confiance dans les listes électorales, il n'y a aucune raison pour que nous ne participions pas aux élections locales", a déclaré Laurent Dona Fologo au nom de ses pairs chefs de partis de l'opposition à l'issue de la réunion.

Il a assuré que "l'opposition et le gouvernement sont déterminés dans la bonne foi réciproque à donner à la Côte d'Ivoire, une image d'Etat de droit" où les partis de l'opposition et le gouvernement fonctionnent et échangent régulièrement.

 "Nous venons de prendre connaissance d'un certain nombre de résultats des questions que nous avions posé au gouvernement qui les a examinées rapidement avec bonne foi et nous sommes convenus de nous retrouver pour regarder à nouveau les réponses du gouvernement", a poursuivi Laurent Dona Fologo. Une autre réunion est annoncée lundi qui devrait permettre à l'opposition d'arrêter des "positions définitives" sur ses différentes préoccupations posées au gouvernement.

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 La rencontre a réuni autour du Premier ministre Daniel Kablan Duncan des représentants de 11 partis d'opposition. Les participants ont débattu de la participation de l'opposition aux élections régionales et municipales, du statut et du financement de l'opposition, des questions juridiques et sécuritaires et des questions électorales. La rencontre intervient après une séance de travail du gouvernement avec les partis de l'opposition et de la coalition au pouvoir la semaine dernière, en attendant une réunion annoncée pour vendredi avec le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), le principal parti de l'opposition. Le FPI n'avait pas participé aux élections législatives remportées par le parti du président Alassane Ouattara.

 Il réclame la recomposition de la CEI, la libération de ses dirigeants et militants détenus dont M. Gbagbo, à La Haye, ainsi que le dégel de leurs avoirs.