La Côte d’Ivoire passe à l’ère de la 3D

Afriquinfos Editeur
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« Pokou, Princesse Ashanti » est le premier long métrage d’animation en 3D réalisé en Afrique de l’ouest.

L’histoire se passe au XVIIIe siècle. Pour sauver son peuple des situations tumultueuses de son royaume, l’actuel Ghana, la princesse Ashanti (ethnie du Ghana) sacrifie son unique fils pour pouvoir passer de l’autre côté de la rivière, pour rejoindre l’actuelle Côte d’Ivoire. Elle s’installe au centre du pays avec son peuple « Baoulé » qui deviendra plus tard l’un des principaux peuples de la Côte d’Ivoire.

L’ivoirien Abel N’Guessan, producteur du film, a donné une forme plus réelle à cette légende longtemps racontée dans les livres de contes africains et autres manuels scolaires. Le choix de la 3D a été plus qu’une évidence pour les réalisateurs du film. « C’était la solution la plus accessible, puisqu’on devait reconstituer certains éléments comme le palais royal », a déclaré Abel N’Guessan à l’AFP.

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Une légende à la sauce contemporaine

Abel N’Guessan a rajouté une touche de modernité à la légende. On peut ainsi entendre un jeune prince du film en pleine séance de « slam », ou encore des personnages danser sur du coupé-décalé, un genre musical très prisé de Côte d’Ivoire.

« Pokou » qui fait déjà un carton dans les salles abidjanaises depuis sa sortie le 6 juillet sortira aussi dans les villes de l’intérieur du pays. Le prochain défi du talentueux producteur de cette animation est de faire passer son premier film 3D sur les écrans étrangers et pourquoi pas ensuite de mettre à l’écran une autre légende, celle du Soundiata Kéïta, fondateur de l’empire du Mali.