M. Kouassi, l'un des membres influents du FPI, a été interpellé par les autorités togolaises pour des raisons politiques alors qu'il était "en situation d'asile" dans ce pays, a indiqué le porte- parole du FPI, Laurent Akoun.
"Il avait déposé auprès de la Coordination Nationale d' Assistance aux Réfugiés du Togo une demande d'asile et attendait la réponse de cette institution, lorsque qu'il a été arrêté par les forces de sécurité", a-t-il expliqué.
Pour le FPI, l'arrestation au Togo et le transfèrement en Côte d'Ivoire de l'ancien ministre est un "enlèvement", et la libération de Lida Kouassi serait "un minimum de gage" pour le dialogue politique.
"Le FPI constate avec tristesse que le régime de M. Alassane Ouattara – tout en clamant sa volonté de réconcilier les Ivoiriens- s'ingénie à appuyer tous les ressorts qui s'y opposent", a dit le porte-parole du FPI.
Moïse Lida Kouassi, proche de Gbagbo, avait été arrêté à Lomé par la gendarmerie togolaise et extradé vers la Côte d'Ivoire mercredi.
Selon les autorités ivoiriennes, l'ancien ministre était sur un "plan de déstabilisation" du pays et avait en sa possession "des documents compromettants".
