Dans une déclaration publiée lundi, le FPI "s'indigne et condamne avec la plus grande fermeté cette violation grave des libertés individuelles dont celle d'aller et venir".
Le secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent AKoun, a été interpellé à l'aéroport d'Abidjan par la police alors qu'il rentrait d'un voyage politique au Ghana voisin où sont exilés de nombreux responsables et militants du parti.
Transféré dans les locaux de la DST, il a été interrogé durant sept heures avant de recouvrer la liberté.
Le FPI "dénonce un harcèlement et des tracasseries improductives dont l'ultime but demeure l'humiliation des responsables du parti".
Le FPI soutient qu'il ne saurait s'inscrire dans "des complots que l'on s'évertue à lui attribuer".
Il "exige l'ouverture sine die" par le gouvernement de " discussions politiques crédibles" sur ses préoccupations, notamment, le rétablissement de la sécurité par l'encasernement des militaires et le désarmement des combattants informels, la mise en place d'un environnement propice à la réconciliation nationale, la libération des personnes "illégalement" maintenues en détention et le retour des exilés.
