A l'ouverture des travaux, le président ivoirien Alassane Ouattara a insisté sur la nécessité pour les libéraux de mettre au cœur de leurs préoccupations les questions sociales.
"Etre libéral, c'est être humaniste, la création des richesses doit servir aux citoyens, au plus grand nombre en vue d'enrayer la pauvreté", a-t-il déclaré indiquant que "le projet libéral est une volonté politique pour le mieux-être des populations".
Selon M. Ouatarra, avec le libéralisme, "le citoyen s'épanouit dans une société de liberté et de démocratie".
"L'idéal libéral (qui) s'appuie sur l'investissement privé est une espérance", a-t-il ajouté affirmant toutefois sa foi en un "libéralisme à visage humain".
Avant Alassane Ouattara, le président sénégalais, Malick Sall a souligné l'importance du thème au centre du congrès.
"Comment stimuler la croissance, comment composer la richesse, comment s'assurer que les retombées de la croissance et des investissements sont suffisamment conformes à la dimension sociale, tel est la problématique", a-t-il relevé.
Il a également insisté sur l'aspect social dans le libéralisme.
"La pauvreté et l'exclusion peuvent engendrer les germes des déstabilisations", a estimé le président sénégalais.
Environ 200 personnalités issues du monde de la politique, de la diplomatie et de l'économie participent à ce congrès, le 58ème de l'Internationale libérale.
L'Internationale libérale est une fédération créée en 1947 regroupant 49 partis politiques du monde entier ayant en partage les valeurs de la démocratie libérale à travers, notamment, le respect des droits de l'homme, la liberté, l'équité électorale, la justice sociale, la démocratie multi-partisane, l'économie de marché et le libre-échange.
Au total 28 partis politiques d'Afrique réunis au sein du Réseau libéral africain (RLA) sont membres de l'Internationale libérale.
