"Nous devons prendre une position sans équivoque et donner un signal fort sur la capacité de la CEDEAO à se pencher sur ses problèmes et à prendre des décisions qui respectent sa stabilité et sa cohésion", a déclaré Alassane Ouattara.
Huit chefs d'Etat des 15 pays membres de la CEDEAO sont présents à la réunion.
Les autres pays se sont faits représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. "Nous devons prendre d'importantes décisions qui engagent l'avenir de la démocratie, adopter des stratégies pour lutter contre les menaces et fléaux qui fragilisent notre région", a poursuivi le président ivoirien appelant à des "solutions globales et durables". Le Mali traverse une double crise avec, depuis janvier, une rébellion armée dans le nord du pays et un coup d'Etat déclenché le 22 mars. Le coup de force intervient à cinq mois de la fin du mandat du président Amadou Toumani Touré et la tenue des élections présidentielles.
"Ce coup de force va à l'encontre des dispositions de la CEDEAO et de l'Union africaine", a souligné Alassane Ouattara avant d'inviter ses pairs à faire preuve de "courage" pour que le Mali retrouve la paix et la stabilité. "Notre responsabilité est d'aider le pays, à travers un dialogue inclusif", a-t-il conclu.