L'atelier vise à "une remise à niveau général de l'offre des établissements de tourisme (hôtels, restaurants, bars, fast-foods, cafétéria, night-clubs, bars climatisés, etc.) en vue de répondre à la vision du gouvernement à l'horizon 2015 qui est d'enregistrer 500 000 touristes l'an", a indiqué la directrice régionale du Tourisme, Emma Kouakou Akissi.
Pour Mme Kouakou Akissi, les opérateurs du secteur doivent " connaître et respecter les lois et textes règlementaires en vigueur définis par l'administration ivoirienne du Tourisme et offrir des installations et services qui correspondent aux normes nationales et internationales".
"Sur 90 hôtels que compte la ville de Yamoussoukro, une vingtaine est autorisée quand trois restaurants sur 18 et seulement deux maquis (restaurants offrant des mets ivoiriens et de la boisson) sur 100 existants disposent d'une autorisation en bonne et due forme", a-t-elle déploré.
Selon la directrice régionale du Tourisme, la mise à niveau des opérateurs du secteur passe nécessairement par la connaissance, l'observance et l'application stricte des textes et lois en vigueur dans le milieu du tourisme.
"C'est le lieu pour nous de rappeler que la construction, l'extension, la modification, l'ouverture et l'exploitation des établissements hôteliers obéissent à une autorisation préalable du ministère du Tourisme", a-t-elle expliqué.
Cinq présentations notamment sur les nouvelles normes de classement des établissements hôteliers, la règlementation dans le secteur, la procédure d'octroi des autorisations, l'arrêté portant institution des droits et redevance, les textes portant création du Fonds de développement touristique, la taxe de développement touristique, ses retombées et avantages pour les opérateurs ont meublé l'atelier.
