Ce sont au total six accords qui ont été signés par les ministres Kaba Nialé, de l'Economie et des finances, Adama Toungara du Pétrole et de l'Energie, avec la Banque mondiale et des opérateurs gaziers.
Ces accords concernent une garantie partielle des risques portant sur 30 milliards de francs CFA pour le soutien du projet de production de gaz par la société Foxtrot sur le bloc pétrolier CI-27 situé au large de Jacqueville (sud, 30 km d'Abidjan).
Par ces accords, la Banque mondiale accepte de fournir sa protection à l'opération par la mise en place de la garantie présentée comme "un instrument de financement sécurisant et protecteur" aussi bien pour les vendeurs que pour les acheteurs du gaz naturel.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall, a précisé que cette garantie fait partie d'une série d'instruments que l'institution bancaire mondiale déploie dans le secteur de l'énergie en Côte d'Ivoire afin de soutenir son développement économique.
"Les accords que nous venons de signer visent à appuyer la Côte d'Ivoire à maintenir l'approvisionnement continue et fiable en gaz naturel pour la production d'électricité à moindre coût", a-t-il dit.
Selon Madani Tall, une pénurie de gaz aura pour conséquence des coûts additionnels annuels pour le secteur électrique ivoirien estimés à environ 25 milliards de francs CFA en moyenne.
Pour la ministre Kaba Nialé, le dispositif mis en place devrait faciliter la levée par les partenaires de la Côte d'Ivoire d'une "part significative" du financement nécessaire à la réalisation du projet énergétique d'amélioration de la plateforme de production du Bloc CI 27 déjà existante et la création d'une nouvelle plateforme dont la valeur globale atteint un milliard de dollars sur trois ans, soit 500 milliards de francs CFA.
"Cette opération renforcera la confiance du marché financier dans notre pays", a-t-elle ajouté.
Le gaz naturel contribue pour 70% dans la production nationale de l'électricité en Côte d'Ivoire, selon le ministère du Pétrole et de l'Energie.
