Le document baptisé "Côte d'Ivoire 2013 : besoins humanitaires en phase de transition" est une compilation des 85 activités prioritaires dont seulement 18% sont financées à hauteur de 15 millions de dollars, a indiqué le chef du Bureau OCHA, Ute Kollies.
"Dans le contexte actuel de l'instabilité sous-régionale de l' Afrique de l'Ouest, l'appui de la communauté internationale à la Côte d'Ivoire est plus que jamais crucial pour que le pays résiste aux chocs potentiels venus de l'extérieur et puisse jouer son rôle historique de stabilisateur pour la sous-région", a-t-elle appelé.
Les acteurs humanitaires constatent que la situation humanitaire s'est "beaucoup améliorée" depuis la fin de la crise post-électorale de 2010 et 2011 mais relèvent des "poches de vulnérabilité" sur l'ensemble du pays, particulièrement dans le Nord, le Sud-Ouest, l'Ouest et Abidjan, où la malnutrition, l' insécurité alimentaire, le manque d'accès aux services sociaux de base, et les problèmes de protection "demeurent préoccupants".
"Pour consolider les progrès réalisés, une réponse adéquate aux besoins résiduels identifiés est essentielle, faute de quoi, les populations les plus vulnérables risquent de retomber en situation de crise d'un point de vue humanitaire", prévient le document.
Le document "Côte d'Ivoire 2013 : besoins en phase de transition" est le fruit de la collaboration entre les agences des systèmes des Nations unies, des ONG nationales et internationales et des partenaires nationaux.
En 2012, l'OCHA a lancé un appel de fonds qui a permis de récolter 98 millions de dollars sur 175 millions attendus pour les besoins humanitaires post-crise en Côte d'Ivoire.
